- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Monnaie. Avers.
Photo : Alain Vandal 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-96 > Opération 1 > Sous-opération G > Lot 19 > Numéro de catalogue 420
Contexte(s) archéologique(s)
Chapelle
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
Fonction du site
militaire
religieuse
domestique
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La monnaie fait partie de la collection archéologique de référence du Québec en raison de sa rareté. En effet, les monnaies de type « quinzain aux 8 L » sont plutôt rares dans les collections archéologiques québécoises et celles qui s'y trouvent sont généralement en mauvais état de conservation.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Cette monnaie en billon est vraisemblablement fabriquée en France durant le XVIe siècle, contremarquée en 1640, puis refrappée en 1693 sous le règne de Louis XIV (1638-1715). Fils de Louis XIII (1601-1643), Louis XIV monte sur le trône de France et de Navarre en 1643 à l'âge de cinq ans et devient le monarque au plus long règne de l'histoire de France.
Mesurant 2,3 cm de diamètre, la pièce affiche à l'avers une croix formée de quatre groupes de deux « L » adossés ainsi qu'une contremarque formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale. Cette face comprend aussi la lettre « H », qui correspond à la lettre d'un atelier de la ville de La Rochelle. Le revers présente l'écu de France.
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
La contremarque que porte cette pièce sur l'une de ses faces est issue de la réformation monétaire décrétée en juin 1640 par ordonnance du roi Louis XIII (1601-1643). Formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale au rebord denticulé, cette contremarque a pour but de concrétiser la hausse des cours des vieilles monnaies royales de billon émises pendant le Moyen Âge et la Renaissance afin de les remettre en circulation et d'en empêcher l'exportation. Les douzains deviennent de cette façon des quinzains, leur valeur montant à quinze deniers. Selon l'ordonnance de 1640, les détenteurs disposent de deux mois pour apporter leurs monnaies dans les différents ateliers monétaires et les faire contremarquer sous peine de confiscation. Ainsi, les pièces affichant le poinçon à la fleur de lis ne peuvent avoir circulé en Nouvelle-France avant 1641, peu importe le millésime y apparaissant.
Cette monnaie de type « quinzain aux 8 L » présente toutes les caractéristiques d'un vieux douzain de la Renaissance, avec son contour inégal et sa frappe légèrement décentrée. Elle a été refrappée en 1693, mais des éléments du motif précédent y sont toujours visibles sur l'avers.
Cet artéfact a été mis au jour en 1997 sur le site de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Montréal. Deux monnaies de ce type, sans date lisible et très usées, ont également été mises au jour sur le site de place Royale, dans le Vieux-Montréal, et sur celui de la maison Le Ber-Le Moyne, dans l'arrondissement de Lachine.
Mesurant 2,3 cm de diamètre, la pièce affiche à l'avers une croix formée de quatre groupes de deux « L » adossés ainsi qu'une contremarque formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale. Cette face comprend aussi la lettre « H », qui correspond à la lettre d'un atelier de la ville de La Rochelle. Le revers présente l'écu de France.
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
La contremarque que porte cette pièce sur l'une de ses faces est issue de la réformation monétaire décrétée en juin 1640 par ordonnance du roi Louis XIII (1601-1643). Formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale au rebord denticulé, cette contremarque a pour but de concrétiser la hausse des cours des vieilles monnaies royales de billon émises pendant le Moyen Âge et la Renaissance afin de les remettre en circulation et d'en empêcher l'exportation. Les douzains deviennent de cette façon des quinzains, leur valeur montant à quinze deniers. Selon l'ordonnance de 1640, les détenteurs disposent de deux mois pour apporter leurs monnaies dans les différents ateliers monétaires et les faire contremarquer sous peine de confiscation. Ainsi, les pièces affichant le poinçon à la fleur de lis ne peuvent avoir circulé en Nouvelle-France avant 1641, peu importe le millésime y apparaissant.
Cette monnaie de type « quinzain aux 8 L » présente toutes les caractéristiques d'un vieux douzain de la Renaissance, avec son contour inégal et sa frappe légèrement décentrée. Elle a été refrappée en 1693, mais des éléments du motif précédent y sont toujours visibles sur l'avers.
Cet artéfact a été mis au jour en 1997 sur le site de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Montréal. Deux monnaies de ce type, sans date lisible et très usées, ont également été mises au jour sur le site de place Royale, dans le Vieux-Montréal, et sur celui de la maison Le Ber-Le Moyne, dans l'arrondissement de Lachine.
RÉFÉRENCES
CIANI, Louis. Les monnaies royales françaises de Hugues Capet à Louis XVI : avec indication de leur valeur actuelle. Paris, 1926. 502 p.
Groupe de recherches en histoire du Québec et Société d'archéomatique Chronogramme-Lauverbec. La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours : inventaire et fouille archéologiques au site BjFj-96, 1996-1998 : Vieux-Montréal et faubourgs. Collection Patrimoine archéologique de Montréal, 22. Montréal, Ville de Montréal, 2003. 237 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 209358
Monnaie
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Quinzain aux 8 L
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-96-1G19-420
Fonctions / usages
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux (Billon)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Lieu(x) de production
Europe > France > Charente-Maritime > La Rochelle
Dimensions
Diamètre extérieur : 2,3 cm
Technique(s) de fabrication :
Frappé au marteau
Inscription(s)
Avers: LUD . [XIIII D .] G . FR . ET N R / (représentation d'une croix formée de quatre groupes de deux L adossés, chaque bras étant couronné, coupant la légende et cantonné de quatre lis, le tout enserrant la lettre H) / (représentation d'une probable fleur de lis dans un cartouche ovale)
Revers: SIT NOME[N]. [D]OMI[NI BENEDICTU]M 1693 / (représentation d'un écu couronné)
Revers: SIT NOME[N]. [D]OMI[NI BENEDICTU]M 1693 / (représentation d'un écu couronné)
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1677 - 1709
Production : 1693
Découverte : 1997
DESCRIPTION+
Description
La monnaie, fabriquée en France au XVIe siècle, est un objet lié au commerce. Ce disque circulaire plat en billon mesure 2,3 cm de diamètre. L'avers de la pièce présente une croix et une fleur de lis dans un cartouche ovale, alors que le revers affiche l'écu de France.
Type de fabrication
Artisanal
Représentation iconographique
Écu de France
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Musée Marguerite-Bourgeoys