- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Monnaie. Avers
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Monnaie. Revers
Photo : Hendrik Van Gijseghem 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BjFj-50 > Opération 90 > Sous-opération Y > Lot 1 > Numéro de catalogue 30
Contexte(s) archéologique(s)
Aire de circulation
Région administrative
Montréal
MRC
Montréal
Municipalité
Montréal
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La monnaie fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle constitue l'une des rares monnaies rappelant le règne d'Henri III (1574-1589) mises au jour dans la vallée laurentienne.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Cette monnaie en billon est frappée en France en 1577, sous le règne d'Henri III (1574-1589), duc d'Anjou, roi de France et de Pologne. Quatrième fils d'Henri II, ce souverain monte sur le trône de France en 1574, tout en étant roi de Pologne de 1573 à 1575.
La monnaie est à l'origine un douzain, c'est-à-dire une pièce valant douze deniers. D'un diamètre de 2,5 cm, l'objet à la frappe légèrement décentrée et au contour inégal affiche à l'avers l'écu de France ainsi qu'une contremarque à la fleur de lis. Cette face comprend aussi une inscription latine abrégée se traduisant par « Henri III, Par la grâce de Dieu, roi des Francs et des Polonais ». Au revers, la pièce présente une croix échancrée flanquée de quatre couronnes ainsi que l'inscription « Béni soit le nom du Seigneur », également en latin.
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
La contremarque que porte cette pièce sur l'une de ses faces est issue de la réformation monétaire décrétée en juin 1640 par ordonnance du roi Louis XIII (1601-1643). Formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale au rebord denticulé, cette contremarque a pour but de concrétiser la hausse des cours des vieilles monnaies royales de billon émises pendant le Moyen Âge et la Renaissance afin de les remettre en circulation et d'en empêcher l'exportation. Les douzains deviennent de cette façon des quinzains, leur valeur montant à quinze deniers. Selon l'ordonnance de 1640, les détenteurs disposent de deux mois pour apporter leurs monnaies dans les différents ateliers monétaires et les faire contremarquer sous peine de confiscation. Ainsi, les pièces affichant le poinçon à la fleur de lis ne peuvent avoir circulé en Nouvelle-France avant 1641, peu importe le millésime y apparaissant.
Par ailleurs, si les monnaies contremarquées découvertes dans la vallée laurentienne sont généralement des douzains frappés pendant les règnes d'Henri III, d'Henri IV (1553-1610) ou de Charles X (1757-1836), les trésors monétaires mis au jour en France révèlent que des pièces beaucoup plus anciennes ont été poinçonnées d'une fleur de lis en 1640. À la lumière de ces découvertes, il apparaît donc possible que des monnaies royales bien antérieures à l'époque d'Henri III puissent être mises au jour au Canada, puisque toutes ces pièces circulent en France pendant le règne de Louis XIV (1643-1715).
Cette monnaie a été mise au jour en 1990 lors de fouilles dans le Vieux-Montréal.
La monnaie est à l'origine un douzain, c'est-à-dire une pièce valant douze deniers. D'un diamètre de 2,5 cm, l'objet à la frappe légèrement décentrée et au contour inégal affiche à l'avers l'écu de France ainsi qu'une contremarque à la fleur de lis. Cette face comprend aussi une inscription latine abrégée se traduisant par « Henri III, Par la grâce de Dieu, roi des Francs et des Polonais ». Au revers, la pièce présente une croix échancrée flanquée de quatre couronnes ainsi que l'inscription « Béni soit le nom du Seigneur », également en latin.
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
La contremarque que porte cette pièce sur l'une de ses faces est issue de la réformation monétaire décrétée en juin 1640 par ordonnance du roi Louis XIII (1601-1643). Formée d'une fleur de lis dans un cartouche ovale au rebord denticulé, cette contremarque a pour but de concrétiser la hausse des cours des vieilles monnaies royales de billon émises pendant le Moyen Âge et la Renaissance afin de les remettre en circulation et d'en empêcher l'exportation. Les douzains deviennent de cette façon des quinzains, leur valeur montant à quinze deniers. Selon l'ordonnance de 1640, les détenteurs disposent de deux mois pour apporter leurs monnaies dans les différents ateliers monétaires et les faire contremarquer sous peine de confiscation. Ainsi, les pièces affichant le poinçon à la fleur de lis ne peuvent avoir circulé en Nouvelle-France avant 1641, peu importe le millésime y apparaissant.
Par ailleurs, si les monnaies contremarquées découvertes dans la vallée laurentienne sont généralement des douzains frappés pendant les règnes d'Henri III, d'Henri IV (1553-1610) ou de Charles X (1757-1836), les trésors monétaires mis au jour en France révèlent que des pièces beaucoup plus anciennes ont été poinçonnées d'une fleur de lis en 1640. À la lumière de ces découvertes, il apparaît donc possible que des monnaies royales bien antérieures à l'époque d'Henri III puissent être mises au jour au Canada, puisque toutes ces pièces circulent en France pendant le règne de Louis XIV (1643-1715).
Cette monnaie a été mise au jour en 1990 lors de fouilles dans le Vieux-Montréal.
RÉFÉRENCES
CIANI, Louis. Les monnaies royales françaises de Hugues Capet à Louis XVI : avec indication de leur valeur actuelle. Paris, 1926. 502 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 209348
Monnaie
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Quinzain
Vieux douzain
Numéro(s)
Numéro archéologique : BjFj-50-90Y1-30
Fonctions / usages
La monnaie est une pièce de métal généralement de forme circulaire, frappée sur l'avers et le revers d'une empreinte propre à l'autorité qui l'émet. Elle est utilisée comme moyen d'échange et de paiement.
Matériaux
Métal - métaux et alliages cuivreux (Billon)
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Lieu(x) de production
Europe > France
Dimensions
Diamètre extérieur : 2,5 cm
Technique(s) de fabrication :
Frappé au marteau
Inscription(s)
Avers: [HEN]RIC[US III] D G [FRAN] ET . POL REX [_] / (représentation d'un écu couronné entre deux H) / (représentation d'une fleur de lis dans un cartouche ovale au rebord denticulé)
Revers: S[IT NOME]N : DN[I BENE]DICT [15]77 / (représentation d'une croix échancrée flanquée de quatre couronnes)
Revers: S[IT NOME]N : DN[I BENE]DICT [15]77 / (représentation d'une croix échancrée flanquée de quatre couronnes)
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : 1577
Importation : après 1640
Découverte : 1990
DESCRIPTION+
Description
La monnaie, frappée en 1577, est un objet lié au commerce. Ce disque circulaire plat en billon mesure 2,5 cm de diamètre. L'avers de la pièce présente l'écu de France et la contremarque à la fleur de lis de 1640, alors que le revers affiche une croix échancrée flanquée de quatre couronnes.
Type de fabrication
Artisanal
Représentation iconographique
Écu de France
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal