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Le jeton fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il constitue un exemple du second sou émis par la Banque du Peuple.

Ce jeton en cuivre d'une valeur d'un sou est frappé en 1838 à Belleville, dans l'État américain du New Jersey. Il s'agit d'un jeton bancaire ou semi-légal émis par la Banque du Peuple. Cette banque est la seconde institution bancaire, après la Banque de Montréal, à émettre des jetons en cuivre. Les jetons de la Banque du Peuple de 1837 et de 1838 affichent le même avers que les pièces frappées pour la Banque de Montréal en 1835 et en 1836. Cette face montre un bouquet de rose, de trèfle, de chardon et de blé, un motif largement plagié par la suite et qui a donné son nom à la série de jetons connue sous l'appellation de « sous à bouquet ».

Le jeton a été frappé aux États-Unis pour remplacer le premier sou de la Banque du Peuple, émis en 1837, et qui est connu sous le nom de « sou de la Rébellion » à cause de l'étoile et du bonnet de la liberté qui figurent au revers.

Mesurant 2,7 cm de diamètre, ce jeton est frappé à la presse selon une technique semi-industrielle. Il affiche à l'avers un bouquet de rose, de trèfle, de chardon et de blé ainsi que la légende « AGRICULTURE ET COMMERCE / BAS CANADA ». Le revers présente deux rameaux de chêne noués à la base.

Le jeton est un disque circulaire plat, généralement en métal, employé en remplacement de la monnaie et émis par une entité privée. Il est utilisé comme moyen d'échange et de paiement.

Ce jeton a été mis au jour en 1986 lors de fouilles sur le site du marché Finlay, à Québec.