- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Pierre à fusil. Face A
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pierre à fusil. Face B
Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
LOCALISATION
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
DiDt-8 > Opération 4 > Sous-opération N > Lot 2 > Numéro de catalogue 468
Contexte(s) archéologique(s)
Épave
Région administrative
Côte-Nord
MRC
Manicouagan
Municipalité
Baie-Trinité
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La pierre à fusil fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est associée à l'épave du navire Elizabeth and Mary (1690), site sur lequel elle a été trouvée lors des fouilles subaquatiques. De plus, elle est fabriquée sur éclat selon les traditions anglaise et française et témoigne de la variété des matières premières et de leur utilisation.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La pierre à fusil, fabriquée avant 1690, est un composant du mécanisme de mise à feu d'une arme. Elle est taillée dans un silex opaque marbré de gris et de noir. Sa couleur l'associe aux carrières de silex anglaises.
Cette pierre s'insère dans le chien d'un fusil disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile.
La pierre taillée sur éclat se reconnait à son talon arrondi, sa mèche rectiligne et son profil en coin. La pierre ne semble pas avoir été utilisée.
La platine à silex est mise au point par le Français Marin Bourgeois au début du XVIIe siècle. Dispendieuse, elle mettra des décennies à remplacer les dispositifs de mise à feu de l'époque, soit la platine à mèche et la platine à rouet. La platine à silex, comme son nom l'indique, requiert l'emploi d'une pierre taillée dans ce matériau pour produire l'étincelle, en frappant la batterie en acier, qui met le feu à la poudre. Au XVIIe siècle, il existe deux types de taille pour les pierres en silex, sur éclat et sur lame; seule la France maitrise alors la technique sur lame. La pierre sur éclat est de qualité inférieure et dure moins longtemps. Une pierre à fusil peut être utilisée une dizaine de fois. Le soldat, comme le milicien, doit donc disposer d'une réserve.
Cette pierre à fusil est découverte en 1997 lors des fouilles subaquatiques menées dans l'épave du Elizabeth and Mary, un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave est trouvée au fond de l'anse aux Bouleaux, à Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord. Le siège de Québec, entrepris en octobre par les autorités coloniales du Massachusetts, se solde par un échec et la flotte rebrousse chemin avant l'arrivée de l'hiver.
Cette pierre s'insère dans le chien d'un fusil disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile.
La pierre taillée sur éclat se reconnait à son talon arrondi, sa mèche rectiligne et son profil en coin. La pierre ne semble pas avoir été utilisée.
La platine à silex est mise au point par le Français Marin Bourgeois au début du XVIIe siècle. Dispendieuse, elle mettra des décennies à remplacer les dispositifs de mise à feu de l'époque, soit la platine à mèche et la platine à rouet. La platine à silex, comme son nom l'indique, requiert l'emploi d'une pierre taillée dans ce matériau pour produire l'étincelle, en frappant la batterie en acier, qui met le feu à la poudre. Au XVIIe siècle, il existe deux types de taille pour les pierres en silex, sur éclat et sur lame; seule la France maitrise alors la technique sur lame. La pierre sur éclat est de qualité inférieure et dure moins longtemps. Une pierre à fusil peut être utilisée une dizaine de fois. Le soldat, comme le milicien, doit donc disposer d'une réserve.
Cette pierre à fusil est découverte en 1997 lors des fouilles subaquatiques menées dans l'épave du Elizabeth and Mary, un navire britannique ayant sombré en 1690 lors du siège de Québec par William Phips. L'épave est trouvée au fond de l'anse aux Bouleaux, à Baie-Trinité, dans la région de la Côte-Nord. Le siège de Québec, entrepris en octobre par les autorités coloniales du Massachusetts, se solde par un échec et la flotte rebrousse chemin avant l'arrivée de l'hiver.
RÉFÉRENCES
BERNIER, Marc-André, dir. L'épave du Elizabeth and Mary (1690). Fouilles archéologiques : Rapport d'activités 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2008. 64 p.
NOËL HUME, Ivor. A guide to artifacts of colonial America. Philadelphie, University of Philadelphia Press, 2001. 323 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 208299
Pierre à fusil
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Pierre à fusil sur éclat
Numéro(s)
Numéro archéologique : DiDt-8-4N2-468
Autres numéros
Numéro Parcs Canada : 57M4N2-468
Fonctions / usages
La pierre à fusil est utilisée sur les fusils disposant d'une platine à silex. Elle produit une étincelle en percutant la batterie en acier de la platine, ce qui enflamme la poudre et propulse le projectile.
Matériaux
Minéraux et inorganiques - matières premières (Silex)
Classification(s)
Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Accessoire
Dimensions
Épaisseur : 0,92 cm
Largeur : 2,88 cm
Longueur : 3,04 cm
Technique(s) de fabrication :
Taillé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Naufrage : 1690
Découverte : 1997‑08‑28
DESCRIPTION+
Description
La pierre à fusil, fabriquée avant 1690, est un composant du mécanisme de mise à feu d'une arme. Taillée dans un silex opaque marbré de gris et de noir, la pierre mesure 3,04 cm de longueur, 2,88 cm de largeur et 0,92 cm d'épaisseur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale