LA COLLECTION ARCHÉOLOGIQUE
DE RÉFÉRENCE DU QUÉBEC

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Fragments de terrine. Faces internes

Photo : Émilie Deschênes 2016, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

Fragments de terrine. Faces externes

Photo : Émilie Deschênes 2016, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

Fragments de terrine. Détail de la pâte

Photo : Julie Toupin 2017, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CfEt-4 > Numéro de catalogue 16

Contexte(s) archéologique(s)

Atelier

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Les fragments de terrine font partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'ils sont représentatifs de la production du potier Philippe Ampleman (1741-1782), de Charlesbourg (Québec).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Ces fragments de terrine ont été mis au jour sur un site associé à l'atelier du potier Philippe Ampleman (1741-1782), établi à Charlesbourg (Québec). Ce dernier exerce son métier de 1766 jusqu'à son décès, dans son atelier situé aux limites du Trait-Carré. Les fragments proviennent d'une tessonnière, fosse contenant des rebuts de cuisson, et constituent donc des témoins de production.

Les poteries issues de l'atelier Ampleman possèdent des traits spécifiques facilitant leur identification. Parmi ces caractéristiques figurent notamment des décors composés d'éclaboussures d'engobe, la présence de gouttelettes d'oxyde de manganèse ou d'oxyde de cuivre et l'application d'un enduit argileux au pinceau. Ces fragments de terrine comportent des éclaboussures d'engobe jaunâtre et des traces d'enduit argileux, appelé barbotine, appliqué au pinceau. Ils sont donc représentatifs de la production de cet artisan.

Élément(s) associé(s)

Personnes associées : Ampleman, Philippe (1741 – 1782)

RÉFÉRENCES

LANGLOIS, Jacques. Répertoire des artisans-potiers québécois, 1655-1916. Dossier, 37. Québec, Ministère des affaires culturelles, Direction générale du patrimoine, 1978. 175 p.

MONETTE, Yves. Les productions céramiques du Québec méridional, c. 1680-1890. BAR International Series. Archaeopress, Oxford, 2006. 128 p.

VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 204581 Consulter le RPCQ

Fragments de terrine

IDENTIFICATION+

Autre(s) nom(s)

Fragments de bol

Numéro(s)

Numéro archéologique : CfEt-4-16

Fonctions / usages

La terrine a pour fonction première de séparer la crème du lait par gravité. Or, sa forme simple lui permet de remplir d'autres fonctions, comme la préparation, le service et la consommation des aliments.

Matériaux

Céramique - terre cuite grossière (commune) (Avec engobe et glaçure)

Classification(s)

Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments

Lieu(x) de production

Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec > Charlesbourg

Dimensions

Diamètre extérieur : 27 cm

Épaisseur : 0,7 cm

Hauteur : 10,5 cm

Technique(s) de fabrication :

Tourné

Technique de décoration

Engobe peigné

Préhistoire/Histoire

historique

Période

Le Régime britannique (1760 à 1867)

Dates

Production : 1766 - 1782

DESCRIPTION+

Description

Les fragments de terrine correspondent à un contenant relié à l'alimentation datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les 22 fragments forment un objet presque complet en terre cuite commune qui présente un diamètre de 27 cm au rebord et une hauteur de 10,5 cm. La terrine est pourvue d'un bec verseur.

Type de fabrication

Artisanal

Intégrité

Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)