La terrine fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle témoigne des premières décennies de production locale de céramique dans la région de Québec. Elle pourrait être une fabrication des potiers Nicolas Pré dit Dupré, Gabriel Lemieux ou Jean Aumier ou encore des artisans-potiers de la briqueterie Landron- Larchevêque.

Cette terrine a été mise au jour sur le site du rocher de la Chapelle à l'île aux Oies, dans un dépôt archéologique datant de la période qui s'étend de 1645 à 1720. Vu le peu d'artisans qui pratiquent dans la colonie à cette époque, cette terrine pourrait être une fabrication des potiers Nicolas Pré dit Dupré (actif de 1655 à 1662), Gabriel Lemieux (actif de 1658 à 1702), Jean Aumier (actif de 1672 à 1715) ou des artisans-potiers de la briqueterie Landron-Larchevêque (en activité de 1688 à 1755).

En 2005, cette terrine a fait l'objet d'analyses pétrographique et chimique visant à déterminer son origine de fabrication. Avec de nombreuses autres poteries issues des contextes anciens du rocher de la Chapelle à l'île aux Oies, cette terrine était associée aux poteries issues des ateliers du North Devon en Angleterre sur la base de ses attributs visuels. L'analyse de sa composition a toutefois permis de confirmer son origine locale. Cette céramique a été produite avec des matières argileuses qui proviennent de la région de Québec, mais son lieu exact de fabrication n'a pas encore été établi.