Laboratoire d'archéologie du Québec
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Penture. Vue avantImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Penture. Vue arrièreImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Penture. Vue latéraleImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-192 > Opération 3B > Couche stratigraphique 2 > Numéro de catalogue 2126B

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation, maison

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La penture avec motif en fer de lance a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois de la première moitié du XXe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La penture en fer est fabriquée probablement au Québec. Une mince barre ou une section de feuille de fer est enroulée à une extrémité afin de former un oeil. L'autre extrémité est forgée afin de créer une forme de mamelon triangulaire arrondi. Cette forme peut avoir subi certaines manipulations de finition à la meule. Les trois trous de boulon sont ensuite percés et filetés. La penture est un élément de quincaillerie posé à plat sur une porte, une fenêtre ou une ouverture similaire dans lequel s'insère le mamelon d'un gond pour permettre la rotation de la pièce.

La penture a été mise au jour au cours des années 1970 dans un contexte daté de la première moitié du XXe siècle sur le site de la maison Paradis, située dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Appartenant d'abord aux Jésuites, le terrain est acquis par Philippe Gautier de Comporté (1641-1687) en 1683. Ce dernier y fait construire deux corps de logis. Lourdement abimés lors de la Conquête, ils sont vendus au marchand Joseph Paradis (1732-1802) qui y érige une maison entre 1763 et 1768. Elle change ensuite périodiquement de propriétaire et de vocation, avant d'être acquise par le ministère des Affaires culturelles peu avant 1970 dans le cadre du projet de Place-Royale. Elle est restaurée en 1991 pour retrouver son apparence de la fin du XVIIIe siècle. La penture a été restaurée à un moment indéterminé.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.