Laboratoire d'archéologie du Québec
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Patte à tête droite. Côté AImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Patte à tête droite. Côté BImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Patte à tête droite. Vue latéraleImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-177 > Numéro de catalogue 100

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation, maison

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

La patte à tête droite a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est représentative des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

La patte à tête droite en fer serait fabriquée au Québec. Une tige de fer de section rectangulaire est façonnée en forme de triangle à une extrémité, et les côtés convergent vers l'autre extrémité qui est formée en pointe arrondie. Un mamelon est également aménagé au centre de la tige, près de la tête. La tête triangulaire est finalement percée de deux trous de fixation.

La patte est une pièce de quincaillerie qui serait utilisée pour maintenir le chambranle d'une porte, d'une fenêtre, ou d'une ouverture similaire. Le mamelon se trouvant sur celle-ci pourrait servir d'arrêt lorsque la patte est insérée dans la maçonnerie.

La patte à tête droite a été mise au jour au cours des années 1970 sur le site de la maison Charest, située dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Une première maison datant de 1671 est détruite par l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Elle est reconstruite cinq ans plus tard, puis encore en 1722 après avoir été à nouveau incendiée. Joseph Duffy Charest en devient propriétaire en 1757. En 1967, elle est encore abimée par les flammes, et est acquise ensuite dans le cadre du projet de Place-Royale pour finalement être restaurée d'après les plans de la maison de 1757. La patte a été retrouvée sans contexte archéologique associé.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.