Laboratoire d'archéologie du Québec
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Clou moulé. Vue généraleImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Clou moulé. Vue de côtéImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Clou moulé. Vue de la têteImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-16 > Opération 2 > Sous-opération A > Lot 8 > Numéro de catalogue 56

Contexte(s) archéologique(s)

Cour
Habitation, maison

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le clou a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le clou moulé en laiton serait fabriqué en versant le métal liquide dans un moule qui peut être individuel ou comporter plusieurs empreintes de pièces à couler en même temps. Le clou peut être fini à la meule ou à la lime pour ajuster la forme, ou encore être martelé.

Le clou est utilisé pour maintenir en place une pièce de bois ou un morceau similaire en l'insérant par percussion dans un point donné de la pièce à fixer. L'emploi du laiton est intéressant, car celui-ci ne rouille pas et ne produit pas d'étincelles. Les clous de laiton sont donc souvent utilisés pour assembler certaines portes décoratives ou des portes de poudrières.

Le clou moulé a été mis au jour au cours des années 1970 dans un contexte daté du dernier quart du XIXe siècle de la maison Fillion, dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. En 1687, Jean Gobin reçoit un terrain de 100 pieds français sur 70 pieds français. En 1708, les héritiers de Gobin se départissent du lot au profit de Guillaume Pagé. Le terrain change de mains deux fois jusqu'en 1740, quand Joseph Fillion fait construire un bâtiment en pierre sur une partie du lot qu'il aurait acquis autour de 1728. Au XIXe siècle, la maison est alors faite de briques et comprend trois étages. Un hangar occupe l'autre moitié du lot. Cette situation perdure jusqu'au XXe siècle. Le clou moulé a été retrouvé au sein d'un contexte archéologique daté du dernier quart du XIXe siècle.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.