Laboratoire d'archéologie du Québec
< RETOUR À LA RECHERCHE
Clou forgé. Vue généraleImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Clou forgé. Vue de côtéImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Clou forgé. Vue de la têteImage
Photo : Mathieu Landry 2023, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal

LOCALISATION

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-192 > Opération 1A > Numéro de catalogue 2914

Contexte(s) archéologique(s)

Habitation, maison

Région administrative

Capitale-Nationale

MRC

Québec

Municipalité

Québec

Fonction du site

domestique

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le clou forgé a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des types de quincaillerie d'architecture retrouvés en contexte archéologique québécois.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le clou en fer serait forgé au Québec avant les années 1970. La tige est d'abord façonnée de section carrée et terminée en pointe à la forge, puis est insérée dans une cloutière pour former la tête par percussion.

Le clou est un élément de fixation servant à l'assemblage de pièces en bois qui est inséré par percussion dans un point donné de la pièce à fixer. Par extension, le clou est utilisé pour la construction de structures en bois. Les clous forgés sont très anciens, étant les premiers types de clous fabriqués par l'humain. Ils sont faits à la main et peuvent avoir une myriade de formes et de tailles selon l'artisan qui les forge et les fonctions qu'ils remplissent. Ceux-ci baissent en usage avec la popularisation des clous découpés après 1790. Il est important de noter que les clous forgés restent en utilisation encore aujourd'hui pour certains projets spécifiques.

Le clou forgé a été mis au jour au cours des années 1970 sur le site de la maison Paradis, dans l'arrondissement historique de Place-Royale, à Québec. Appartenant d'abord aux Jésuites, le terrain est acquis par Philippe Gautier de Comporté (1641-1687) en 1683. Ce dernier y fait construire deux corps de logis. Lourdement abimés lors de la Conquête, ils sont vendus au marchand Joseph Paradis (1732-1802) qui y érige une maison entre 1763 et 1768. Celle-ci change ensuite périodiquement de propriétaire et de vocation, avant d'être acquise par le ministère des Affaires culturelles peu avant 1970 dans le cadre du projet de Place-Royale. Elle est restaurée en 1991 pour retrouver son apparence de la fin du XVIIIe siècle. Le clou a été retrouvé sans contexte archéologique associé.

RÉFÉRENCES

DUBÉ, Françoise. La quincaillerie d'architecture de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 71. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1991. 408 p.