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Québec

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Le jeton fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'il constitue un exemple de jeton d'un sou montrant un édifice de la Banque de Montréal vu de face.

Ce jeton en cuivre est frappé en 1844 à Birmingham, en Angleterre, par les fabricants Boulton and Watt. Il s'agit d'un jeton bancaire ou semi-légal d'une valeur d'un sou, ou un demi-penny. Cette pièce est destinée au marché de la Province du Canada.

Mesurant 2,8 cm de diamètre, ce jeton est frappé à la presse selon une technique semi-industrielle. Il affiche à l'avers un édifice de la Banque de Montréal, soit un bâtiment de trois étages avec portique dorique vu de face et flanqué de deux arbres. Le revers présente les armoiries de la ville de Montréal. Ces armoiries sont constituées d'une croix de Saint-André flanquée d'une rose, d'un trèfle, d'un chardon et d'un castor et ceinturée d'une jarretière ovale dont les extrémités forment un ruban entrelacé.

À la suite de l'union du Bas-Canada et du Haut-Canada en 1841 pour en faire la Province du Canada, la Banque de Montréal fait frapper à son nom des pièces de cuivre d'un demi-penny et d'un penny en 1842 et en 1844. Les jetons bancaires de la Banque de Montréal affichant une vue de face de la banque sont assez nombreux dans les collections archéologiques québécoises, contrairement aux jetons de la même institution offrant une vue de côté de l'édifice.

Le jeton est un disque circulaire plat, généralement en métal, employé en remplacement de la monnaie et émis par une entité privée. Il est utilisé comme moyen d'échange et de paiement.

Ce jeton a été mis au jour lors de fouilles sur le site de la maison Pagé-Quercy, à Québec.