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Perle. Vue à l'horizontale
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle. Vue du trou d'enfilage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Perle
Photo : Catherine Caron 2011, © Ministère de la Culture et des Communications
Perle
Photo : Catherine Caron 2011, © Ministère de la Culture et des Communications
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
BiFl-5 > Opération 2 > Sous-opération AH > Lot 1q > Numéro de catalogue 30
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
La perle fait partie de la collection archéologique de référence du Québec parce qu'elle est représentative du type WIIe issu de la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972. Elle a également été choisie parce qu'elle est de forme dite « melon », qu'elle est complète et qu'elle est en bon état de conservation. Enfin, elle représente un type de perles produit du XVIe au XIXe siècle en Europe.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
La perle de verre de type WIIe (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) est fabriquée en Europe par enroulement, puis par moulage. Avec la technique de l'enroulement, les perles sont fabriquées une par une. Un fil de verre est préparé et chauffé à la température voulue. Le verre est enroulé autour d'un fil de métal préalablement recouvert de craie, d'argile ou d'une substance semblable permettant de retirer plus facilement la perle. Il est possible d'ajouter autant de fils de verre que l'on veut. Cette technique de fabrication est pratiquée en Europe depuis l'Antiquité, mais la perle de type WIIe est produite entre le XVIe et le XIXe siècle.
La forme dite « melon » est héritée des perles du même type qui sont fabriquées au Moyen Âge en Europe. Ces dernières sont cependant beaucoup plus larges et épaisses (environ 20 mm de largeur pour une épaisseur de 5 mm minimum).
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique de l'île aux Tourtes. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à l'humus de surface, formé depuis l'abandon de la mission (lieu servant à l'évangélisation des Autochtones) en 1727.
La forme dite « melon » est héritée des perles du même type qui sont fabriquées au Moyen Âge en Europe. Ces dernières sont cependant beaucoup plus larges et épaisses (environ 20 mm de largeur pour une épaisseur de 5 mm minimum).
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
Cette perle de verre a été découverte en 2006 lors de fouilles réalisées sur le site archéologique de l'île aux Tourtes. Elle a été mise au jour dans la couche archéologique correspondant à l'humus de surface, formé depuis l'abandon de la mission (lieu servant à l'évangélisation des Autochtones) en 1727.
RÉFÉRENCES
Archéotec inc. Île aux Tourtes. Interventions archéologiques 2006, BiFl-5. Rapport. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications/Ville de Vaudreuil-Dorion, 2007. 218 p.
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
MURRAY, Annie-Claude. L'Île aux Tourtes (1703-1704) et les perles de traite dans l'archipel montréalais. Université de Montréal, 2008. s.p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 180913
Perle
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Perle en forme de melon
Numéro(s)
Numéro archéologique : BiFl-5-2AH1q-30
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre incolore
Classification(s)
Objets de communication > Moyen d'échange
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe
Dimensions
Largeur (Mesurée / intégral) : 10,3 millim
Longueur (Mesurée / intégral) : 10,4 millim
Technique(s) de fabrication :
Enroulé
Moulé
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Production : après 1500 - avant 1900
Contexte archéologique : après 1727 - avant 2006
Découverte : 2006
DESCRIPTION+
Description
La perle, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriquée entre le XVIe et le XIXe siècle. Elle est faite d'une couche de verre incolore et mesure 10,4 mm de longueur sur 10,3 mm de largeur. Elle est de forme dite « melon », c'est-à-dire ronde avec des dentelures.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale