Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot de chambre. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambre. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambre. Côté CImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambre. Côté DImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambre. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambre. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot de chambreImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-191 > Opération 3 > Sous-opération V > Lot 5 > Numéro de catalogue 60

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot de chambre en faïence a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de vaisselle blanche utilitaire qui composait la majorité de la production faïencière du XVIIIe siècle.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot de chambre en faïence est fabriqué en France entre 1700 et 1735, car il rappelle les productions françaises de Nevers de la fin du XVIIe siècle et du premier tiers du XVIIIe siècle. Il est dépourvu de décor et est muni d'une anse latérale verticale.

Le pot de chambre est un récipient servant à recueillir les excréments. Il est utilisé tant de jour que de nuit, et est généralement conservé dans la chambre, sous le lit. L'utilisateur l'emploie alors qu'il se tient debout ou encore assis sur le pot. Un bourrelet rembourré déposé sur le pot peut alors augmenter le confort de l'utilisateur. Le pot est le plus souvent vidé de son contenu par la fenêtre de l'habitation, dans la cour arrière ou dans la rue, à la nuit tombante.

L'artéfact est mis au jour sur le site de la maison Dunière, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté de 1685 à 1700. L'historique de ce site remonte avant 1684, alors qu'il est la propriété de François Provost (1638-1702), major de ville. Une maison en pierre y est construite par Louis Dunière (1723-1806), marchand et homme politique, vers 1763. La propriété change de mains et est rénovée périodiquement ensuite. Elle est incendiée à deux reprises, en 1926 et en 1948. Aujourd'hui, la maison abrite des commerces ainsi que des appartements.

RÉFÉRENCES

AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Les modes de vie à Québec et à Louisbourg au milieu du XVIIIe siècle à partir de collections archéologiques. Collection Patrimoines, série Dossiers, 86. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1994. s.p.