Laboratoire d'archéologie du Québec
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Pot à onguent. Côté AImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. Côté BImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. Côté CImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessusImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. DessousImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Pot à onguent. ExtérieurImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications
Pot à onguent. IntérieurImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications
Pot à onguent. ExtérieurImage
Photo : Catherine Caron 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-8 > Opération 1 > Sous-opération A > Lot 7 > Numéro de catalogue 559

Contexte(s) archéologique(s)

Latrines

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le pot à onguent a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un exemple de pot à onguent du XVIIIe siècle d'origine anglaise doté d'une inscription.

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le pot à onguent en faïence est fabriqué en Angleterre vers la fin du XVIIIe siècle, car il rappelle les productions anglaises de cette période. De plus, les fragments d'inscription présents en deux registres sur le pot permettent d'en identifier le fabricant. Il est possible d'y lire les mots « COCKSPUR STREET », et la seule firme connue de la littérature qui soit établie à cet endroit est la « Bayley and Blew ».

Elle est en activité au numéro 17 de cette rue dès 1790 et bien après 1833, et se spécialise entre autres dans la fabrication de boîtes à toilette en bois pour hommes et femmes. La compagnie, enregistrée comme « parfumerie », est devenue la « Bayley, Blew and Chapman » vers 1810. Elle est qualifiée comme fabriquant les meilleures boîtes et reçoit le support du roi d'Angleterre et du duc de York. La firme serait encore en activité vers la fin des années 1800, et jouit d'une bonne réputation.

Le pot à onguent est un récipient de pharmacie utilisé pour conserver des médicaments à base de corps gras destinés à être appliqués sur la peau. D'après le style de celui-ci, il pourrait servir à un homme ou à une femme. Cependant, puisque le fabricant est alors le fournisseur official de la royauté, mais également des officiers, il serait plus probable qu'il soit destiné à l'usage d'un homme. Ce pot pourrait aussi servir à contenir de la crème pour la peau.

L'artéfact est mis au jour dans les latrines de la maison Boisseau, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1761 et 1810.

RÉFÉRENCES

BERVIN, George, Céline CLOUTIER et Yves LAFRAMBOISE. La fonction commerciale à Place-Royale 1760-1820. Patrimoine, série Dossiers, 73. Québec, Publications du Québec, 1991. s.p.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.