Laboratoire d'archéologie du Québec
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Rebord d'assiette. Face interneImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Rebord d'assiette. Face externeImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Rebord d'assiette. Détail de la pâteImage
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Rebord d'assietteImage
Photo : Marie-Annick Prévost 2009, © Ministère de la Culture et des Communications

PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+

Provenance archéologique

CeEt-7 > Opération 1 > Sous-opération D > Lot 3 > Numéro de catalogue 490

Contexte(s) archéologique(s)

Cour

ÉVALUATION D'INVENTAIRE+

Le rebord d'assiette a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un rare exemple de faïence hollandaise décorée à l'éponge utilisée dans la colonie française (1608-1759).

SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+

Synthèse historique

Le rebord d'assiette en faïence blanche de grand feu est lié à un récipient utilisé au service et à la consommation des aliments. Celui-ci serait fabriqué en Hollande entre 1730 et 1750, d'après sa forme et son ornementation. La forme du récipient ressemble au modèle hollandais mis au point et utilisé entre 1690 et 1750. D'ailleurs, les picots apparents au revers de l'assiette ainsi que la position et la forme de la trace de pernette résultant de son enfournement renforcent cette identification. Pour sa part, le décor peint en bleu à l'éponge et au pinceau est caractéristique des productions hollandaises des années 1730 à 1780 environ. Il s'agit le plus souvent de scènes bucoliques.

L'artéfact est mis au jour sur le site de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place-Royale, à Québec. Hôtel luxueux, ce bâtiment en pierre de trois étages est construit en 1751 par Guillaume Estèbe (1701-vers 1779), marchand et garde-magasinier du roi. Dès 1757, il est vendu et change périodiquement de propriétaire et de vocation. Devenant inhabitée à partir de 1957 et menacée de destruction, la maison est acquise en 1959 par la Commission des monuments et des sites historiques ou artistiques. Restaurée, elle contient aujourd'hui une partie de l'administration du Musée de la civilisation.

RÉFÉRENCES

GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.