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Fragments de pot à cuire. Face interne
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de pot à cuire. Face externe
Photo : Émilie Deschênes 0, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Fragments de pot à cuire. Extérieur
Photo : Catherine Caron 2008, © Ministère de la Culture et des Communications
Fragments de pot à cuire
Photo : Catherine Caron 2008, © Ministère de la Culture et des Communications
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 3 > Sous-opération G > Lot 3b > Numéro de catalogue 245
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Les fragments de pot à cuire ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car ils sont associés à l'occupation de la première habitation à l'époque de Champlain, entre 1608 et 1624.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Les fragments de pot à cuire sont associés à un récipient qui est fabriqué en France, probablement dans la région de Honfleur, en Normandie. En effet, à cette époque, les navires à destination de Québec partent depuis le port de Honfleur. Il est donc envisageable que le pot à cuire soit acheté dans les environs du port. Les cinq fragments sont en terre cuite grossière de couleur chamois. La surface externe est de couleur brune, alors que le rebord est recouvert d'une glaçure au plomb mouchetée de couleur verte. Les fragments recollés comprennent une partie du rebord éversé et de l'épaule arrondie ainsi que l'amorce de la paroi du récipient. L'amorce d'une anse se trouve également sur le sommet du rebord.
Le pot à cuire est un récipient utilisé pour la cuisson et la consommation des aliments. Ce type de céramique est caractérisé par son corps mince de couleur beige et par la couleur et l'aspect de sa glaçure verte. Les pots à cuire retrouvés sur les sites datant de la période de Samuel de Champlain présentent au moins deux formats : petit, renfermant une portion individuelle, et grand, pour plus d'une portion. Tous ces pots sont de forme similaire, avec une paroi bombée, un fond plat, un bord évasé vers l'extérieur et une anse verticale liée au sommet du rebord et à la mi-hauteur de la paroi. Ils présentent de la glaçure sur le bord interne seulement, avec des coulisses sur la paroi interne. Ce type de pot peut être approché des flammes grâce à son anse, ou déposé sur des braises pour en réchauffer ou en cuire le contenu. Les pots à cuire mis au jour sont souvent tachés de suie sur la paroi externe opposée à l'anse et sous le fond. Selon les sources, le contenu du pot était consommé au moyen d'une cuillère et non pas bu. Il est possible, à l'origine, que ce pot à cuire de petit format soit fermé d'un couvercle étant donné la présence d'un plateau interne.
Les fragments de pot à cuire sont mis au jour entre 1975 et 1976 sur le site de la première habitation de Québec, et sont associés à la période d'occupation de l'Habitation par Champlain entre 1624 et 1632. Ce premier établissement français permanent en Amérique du Nord est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632. Plusieurs autres pots à cuire ont été retrouvés sur des sites datant de l'époque de Champlain, entre autres sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, à Québec.
Le pot à cuire est un récipient utilisé pour la cuisson et la consommation des aliments. Ce type de céramique est caractérisé par son corps mince de couleur beige et par la couleur et l'aspect de sa glaçure verte. Les pots à cuire retrouvés sur les sites datant de la période de Samuel de Champlain présentent au moins deux formats : petit, renfermant une portion individuelle, et grand, pour plus d'une portion. Tous ces pots sont de forme similaire, avec une paroi bombée, un fond plat, un bord évasé vers l'extérieur et une anse verticale liée au sommet du rebord et à la mi-hauteur de la paroi. Ils présentent de la glaçure sur le bord interne seulement, avec des coulisses sur la paroi interne. Ce type de pot peut être approché des flammes grâce à son anse, ou déposé sur des braises pour en réchauffer ou en cuire le contenu. Les pots à cuire mis au jour sont souvent tachés de suie sur la paroi externe opposée à l'anse et sous le fond. Selon les sources, le contenu du pot était consommé au moyen d'une cuillère et non pas bu. Il est possible, à l'origine, que ce pot à cuire de petit format soit fermé d'un couvercle étant donné la présence d'un plateau interne.
Les fragments de pot à cuire sont mis au jour entre 1975 et 1976 sur le site de la première habitation de Québec, et sont associés à la période d'occupation de l'Habitation par Champlain entre 1624 et 1632. Ce premier établissement français permanent en Amérique du Nord est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Champlain et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632. Plusieurs autres pots à cuire ont été retrouvés sur des sites datant de l'époque de Champlain, entre autres sur le site des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, à Québec.
RÉFÉRENCES
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. « Tome 4, volume 1 : Regards sur la vie des gouverneurs (1620-1834) ». CLOUTIER, Pierre, dir., Michel BRASSARD, Manon GOYETTE, Jacques GUIMONT et Paul-Gaston L'ANGLAIS. Fouilles archéologiques aux Forts et Châteaux Saint-Louis (1620-1871). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012, s.p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
PICARD, François-Dominique. Le magasin du Roy ou seconde habitation de Champlain, rapport de fouilles archéologiques, Place-Royale, Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1976. 94 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 155314
Fragments de pot à cuire
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Fragments de pot à bouillon
Rebord de coquemar
Rebord de pot à anse
Rebord de pot à cuire
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-3G3b-245
Autres numéros
Numéro précédent : 151QU-245
Numéro précédent : 151QU-GF2
Numéro précédent : 151QU-IIIG3b-245
Fonctions / usages
Le pot à cuire est un récipient utilisé pour la cuisson et la consommation des aliments.
Matériaux
Céramique - terre cuite grossière (commune) (Chamois glaçure verte)
Classification(s)
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments
Lieu(x) de production
Présumé : Europe > France
Dimensions
Diamètre du rebord (Mesurée / intégral) : 13 cm
Épaisseur : 0,84 cm
Hauteur (Mesurée / subsistant) : 5,7 cm
Largeur, Anse : 4,6 cm
Longueur (Mesurée / subsistant) : 11,2 cm
Technique(s) de fabrication :
Tourné
Séché
Cuit
Glaçure
Préhistoire/Histoire
historique
Dates
Contexte archéologique : 1608 - 1632
DESCRIPTION+
Description
Les fragments de pot à cuire sont liés à un récipient utilisé pour la cuisson et la consommation des aliments provenant d'un contexte archéologique daté entre 1608 et 1624. Les cinq fragments recollés forment une partie du rebord éversé et de l'épaule arrondie ainsi que l'amorce de la paroi du récipient. L'amorce d'une anse se trouve également sur le sommet du rebord. Les fragments sont faits de terre cuite grossière de couleur chamois, et le rebord est recouvert d'une glaçure au plomb mouchetée de couleur verte. La surface externe des fragments est de couleur brun pâle. Les fragments de pot à cuire laissent présager un pot circulaire et globulaire. Le rebord est de section droite à l'extérieur et renflée à l'intérieur, et son sommet est aminci et bombé. Un petit plateau horizontal se trouve à l'intérieur, à la jonction du rebord et de la paroi. Des coulisses de glaçure sont visibles sur la paroi interne. L'objet mesure 5,7 cm de hauteur, 11,2 cm de longueur et le rebord a un diamètre de 13 cm.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
5
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale