- DÉCOUVREZ
-
INTERROGEZ
- BOUTEILLES À BOISSONS ALCOOLISÉES
- CÉRAMIQUES EURO-AMÉRICAINES
- PIPES EN PIERRE DE LA PÉRIODE HISTORIQUE
- POINTES DE PROJECTILES
- PIPES EN TERRE CUITE
- MONNAIES ET JETONS
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE INFÉRIEUR ET MOYEN
- CÉRAMIQUES DU SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PERLES DE VERRE
- FAÏENCES
- FORT DE VILLE-MARIE
- PALAIS DE L'INTENDANT
- ÉPAVE DU ELIZABETH & MARY
- BAGUES DITES « JÉSUITES »
- LES BASQUES EN AMÉRIQUE DU NORD
- LE PALÉOINDIEN
- ARCHÉOLOGIE DE L'ENFANCE
- CARTIER-ROBERVAL
- SUR LES TRACES DE CHAMPLAIN
- MISSIONS
- FORTS MILITAIRES FRANÇAIS
- SITE DE LA POINTE-DU-BUISSON
- PRÉHISTOIRE À PLACE-ROYALE À QUÉBEC
- PÉRIODE PALEO-INUITE AU NUNAVIK
- PÉRIODE INUITE AU NUNAVIK
- PARLEMENT DE LA PROVINCE DU CANADA
- LES POSTES DE TRAITE
- L'ARCHAIQUE
- LE SYLVICOLE SUPÉRIEUR
- PEUPLES DE LA CÔTE-NORD
- BRASSERIES ET DISTILLERIES
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU FORGERON
- CABINET DE L'APOTHICAIRE
- CORPS DE MÉTIER: TRAVAIL DU CUIR
- RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES : LES AUGUSTINES DE QUÉBEC
- OUTILLAGE EN OS
- CONTENANTS DE CONDIMENTS
- CORPS DE MÉTIER: ATELIER DU POTIER ET DU PIPIER
- QUINCAILLERIE D'ARCHITECTURE
- LA CÉRAMIQUE DU XIXe SIÈCLE À HEDLEY LODGE
- LES CAMPS DE BUCHERONS
- EN COULISSE
- À PROPOS >
- PLAN DU SITE
Ensemble de perles. Vue générale
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Ensemble de perles. Détail des perles
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Ensemble de perles
Photo : Marc-André Grenier 1998, © Ministère de la Culture et des Communications
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-7 > Opération 6 > Sous-opération B > Lot 4 > Numéro de catalogue 1231
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'ensemble de perles fait partie de la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif du type WIIIb issu de la typologie établie par Kidd et Kidd en 1972, avec un décor non décrit dans la typologie, d'où l'attribution du type WIIIb*. Les perles sont entières et en bon état de conservation. Elles représentent un type de perles produit du XVIIe au XXe siècle en Europe. Cet ensemble devait faire partie à l'origine d'un bijou, d'une guirlande ou encore d'un objet de décoration tel un chandelier par exemple.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
L'ensemble de perles devait faire partie à l'origine d'un bijou, d'une guirlande ou encore d'un objet de décoration tel un chandelier. L'artéfact est composé de 78 perles de verre de type WIIIb* (selon la typologie élaborée par Kidd et Kidd en 1972) fabriquées par enroulement. Cette technique de fabrication est en pratique depuis l'Antiquité, mais ce type-ci est produit principalement entre le XVIIe et le XXe siècle. La technique de l'enroulement nécessite de fabriquer les perles une par une. Un fil de verre est préparé et chauffé à la température voulue. Le verre est enroulé autour d'un fil de métal préalablement recouvert de craie, d'argile, ou d'une substance semblable permettant de retirer plus facilement la perle. Il est possible d'ajouter autant de fils de verre que voulu.
Le décor a été appliqué à la main par l'artisan à partir de cannes de verre blanc opaque et de verre aventurine lors de la fabrication des perles. Le verre aventurine est inventé au XVIIe siècle par les artisans verriers de Murano, en Italie. Ce verre est particulièrement difficile à fabriquer et demande une très grande connaissance et une technicité des artisans. Il est en conséquence très recherché et très coûteux. À partir du XIXe siècle, divers centres de verriers en Europe, notamment à Venise, en France et en Allemagne en produisent avec plus ou moins de réussite. Au vu du contexte archéologique, il est donc possible que ces perles, ou tout du moins le verre aventurine utilisé pour leur confection, proviennent de Murano.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
L'artéfact est mis au jour au cours des années 1970 dans les latrines (datées 1753-1800) de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place Royale, à Québec.
D'autres perles du même type sont mises au jour au même endroit, soit 38 perles complètes et 135 fragments portant le numéro CeEt-7-6B4-1232, cinq autres fragments portant le numéro CeEt-7-6B4-1233 et une perle complète et un fragment non catalogués. Ces deux dernières perles sont retrouvées au fond des latrines.
Le décor a été appliqué à la main par l'artisan à partir de cannes de verre blanc opaque et de verre aventurine lors de la fabrication des perles. Le verre aventurine est inventé au XVIIe siècle par les artisans verriers de Murano, en Italie. Ce verre est particulièrement difficile à fabriquer et demande une très grande connaissance et une technicité des artisans. Il est en conséquence très recherché et très coûteux. À partir du XIXe siècle, divers centres de verriers en Europe, notamment à Venise, en France et en Allemagne en produisent avec plus ou moins de réussite. Au vu du contexte archéologique, il est donc possible que ces perles, ou tout du moins le verre aventurine utilisé pour leur confection, proviennent de Murano.
Les perles de verre sont utilisées par les Européens au Québec principalement pour les échanges avec les Autochtones, eux-mêmes s'en servant comme monnaie d'échange ou comme parure (bijoux, vêtements, etc. ). Les perles de verre sont également arborées par les Européens en Europe et au Québec pour la parure et pour la décoration sous forme de bijoux, de broderies, de décorations sur des chandeliers, etc.
L'artéfact est mis au jour au cours des années 1970 dans les latrines (datées 1753-1800) de la maison Guillaume-Estèbe, dans le secteur de Place Royale, à Québec.
D'autres perles du même type sont mises au jour au même endroit, soit 38 perles complètes et 135 fragments portant le numéro CeEt-7-6B4-1232, cinq autres fragments portant le numéro CeEt-7-6B4-1233 et une perle complète et un fragment non catalogués. Ces deux dernières perles sont retrouvées au fond des latrines.
RÉFÉRENCES
KIDD, Martha Ann et Kenneth E. KIDD. « Classification des perles de verre à l'intention des archéologues sur le terrain ». RICK, John H. Travaux d'archéologie du Service des lieux historiques nationaux, 1962-1966. Lieux historiques canadiens : cahiers d'archéologie et d'histoire, 1. Ottawa, Direction des parcs nationaux et des lieux historiques, Ministère des affaires indiennes et du Nord, 1972, p. 47-92.
LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 124099
Ensemble de perles
IDENTIFICATION+
Autre(s) nom(s)
Collier ou guirlande de perles
Perles rondes
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-7-6B4-1231
Autres numéros
Numéro précédent : 132QU-6B4-1231
Fonctions / usages
Les perles de verre sont importées en Amérique du Nord par les Européens et servent surtout aux échanges avec les Autochtones. Ceux-ci les utilisent comme monnaie d'échange et comme parure pour la confection de bijoux, de vêtements (broderie) et de ceintures. En plus de ces usages, les Européens s'en servent pour la dévotion (chapelets) et la décoration des intérieurs (guirlandes, chandeliers).
Matériaux
Verre - verre polychrome
Verre - verre de couleur (Opaque noir)
Verre - verre de couleur (Opaque blanc)
Verre - verre de couleur (Verre aventurine)
Classification(s)
Objets de communication > Arts décoratifs
Objets personnels > Parure
Lieu(x) de production
Europe > Italie > Murano
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : entre 10,5 et 11,5 millim
Longueur (Mesurée / subsistant) : 89 cm
Technique(s) de fabrication :
Enroulé
Technique de décoration
Appliqué
Motif décoratif
Spirale
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime britannique (1760 à 1867)
Dates
Production : après 1600 - avant 2000
Contexte archéologique : après 1753 - avant 1800
DESCRIPTION+
Description
L'ensemble de perles rondes en verre, servant aux échanges avec les populations autochtones et à la parure des Européens (bijoux, chapelets, habillement), est fabriqué entre le XVIIe et le XXe siècle. Il est composé de 78 perles entières faites d'une couche de verre noir opaque. Celles-ci sont décorées de six lignes de verre blanc opaque et aventurine formant des spirales. Les perles mesurent individuellement environ 10,5 mm de longueur et 11,5 mm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de parties composantes
79
Nom des parties composantes
Fil
Perle de verre (78)
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale