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Couvercle de boîte à poudre. Dessus
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Couvercle de boîte à poudre. Vue générale
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Couvercle de boîte à poudre. Dessous
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Couvercle de boîte à poudre. Détail de la marque
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Couvercle de boîte à poudre. Détail de la pâte
Photo : Joey Leblanc 2018, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Couvercle de boîte à poudre
Photo : Marc-André Grenier 1998, © Ministère de la Culture et des Communications
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-61 > Opération 1 > Sous-opération L > Numéro de catalogue 27
Contexte(s) archéologique(s)
Latrines
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
Le couvercle de boîte à poudre a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il constitue un rare exemple de faïence identifiée par une marque d'atelier.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
Le couvercle de boîte à poudre en faïence est fabriqué en France vers 1745, car il est orné de décors peints de style rocaille de très belle qualité qui sont caractéristiques des productions françaises de Moustiers-Sainte-Marie de cette année. La marque « OL » inscrite sur l'objet est interprétée comme étant celle de l'association des faïenciers Jospeh Olerys (1697-1749) et de Jean-Baptiste Laugier (1714-1765), à partir de 1738.
Ce couvercle s'ajuste sur un petit pot cylindrique orné du même décor sur sa paroi externe, la boîte à poudre, un récipient qui serait lié à l'entretien des perruques. Le port de la perruque débute en France en 1631 et se répand dans toute l'Europe et en Nouvelle-France. Les hommes de condition portent des perruques, bien que ceux pourvus d'une chevelure parfaite puissent les garder au naturel. Cependant, tous doivent obligatoirement avoir les cheveux bouclés et poudrés. C'est au perruquier que revient la charge de friser les cheveux. Il fabrique, répare et veille à l'entretien des perruques. Il utilise des cheveux dits vifs s'ils ont été retirés de la tête d'une personne vivante, et dits morts s'ils proviennent d'un cadavre. En cas de rareté, il est possible de les mêler à du crin de cheval. La poudre, rarement parfumée pour les hommes, est appliquée par ce spécialiste ou par un valet habile. Son usage augmente avec l'âge, une application généreuse permettant de cacher le grisonnement de la chevelure naturelle en en uniformisant la couleur. La meilleure poudre est faite de l'amidon tiré des céréales. La mode des perruques poudrées et frisées disparait en France avec la Révolution de 1789.
Ce couvercle serait utilisé par Joseph Perthuis (1714-1782), qui habite une riche demeure de Place-Royale de 1741 à 1750.
L'artéfact est mis au jour en 1975 dans les latrines de la maison Perthuis, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1699 et 1750. Construite par les Sulpiciens en 1644, la maison abrite d'abord un magasin, détruit lors de l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Une nouvelle maison est érigée sur les ruines, et est plus tard vendue au marchand Charles Perthuis (1664-1722) en 1699. Le bâtiment change ensuite périodiquement de propriétaire et de vocation et fait l'objet de diverses rénovations. Entre 1970 et 1973, le ministère des Affaires culturelles acquiert le bâtiment, pour le céder plus tard à des propriétaires privés.
Ce couvercle s'ajuste sur un petit pot cylindrique orné du même décor sur sa paroi externe, la boîte à poudre, un récipient qui serait lié à l'entretien des perruques. Le port de la perruque débute en France en 1631 et se répand dans toute l'Europe et en Nouvelle-France. Les hommes de condition portent des perruques, bien que ceux pourvus d'une chevelure parfaite puissent les garder au naturel. Cependant, tous doivent obligatoirement avoir les cheveux bouclés et poudrés. C'est au perruquier que revient la charge de friser les cheveux. Il fabrique, répare et veille à l'entretien des perruques. Il utilise des cheveux dits vifs s'ils ont été retirés de la tête d'une personne vivante, et dits morts s'ils proviennent d'un cadavre. En cas de rareté, il est possible de les mêler à du crin de cheval. La poudre, rarement parfumée pour les hommes, est appliquée par ce spécialiste ou par un valet habile. Son usage augmente avec l'âge, une application généreuse permettant de cacher le grisonnement de la chevelure naturelle en en uniformisant la couleur. La meilleure poudre est faite de l'amidon tiré des céréales. La mode des perruques poudrées et frisées disparait en France avec la Révolution de 1789.
Ce couvercle serait utilisé par Joseph Perthuis (1714-1782), qui habite une riche demeure de Place-Royale de 1741 à 1750.
L'artéfact est mis au jour en 1975 dans les latrines de la maison Perthuis, dans le secteur de Place-Royale, à Québec, dans un contexte archéologique daté entre 1699 et 1750. Construite par les Sulpiciens en 1644, la maison abrite d'abord un magasin, détruit lors de l'incendie de la Basse-Ville en 1682. Une nouvelle maison est érigée sur les ruines, et est plus tard vendue au marchand Charles Perthuis (1664-1722) en 1699. Le bâtiment change ensuite périodiquement de propriétaire et de vocation et fait l'objet de diverses rénovations. Entre 1970 et 1973, le ministère des Affaires culturelles acquiert le bâtiment, pour le céder plus tard à des propriétaires privés.
Élément(s) associé(s)
Groupes associés : Fabrique Olérys et Laugier (1738 – )
Personnes associées : Olerys, Joseph (1697 – 1749)
RÉFÉRENCES
AUGER, Réginald, Caroline GIRARD, Laetitia MÉTREAU et Jean ROSEN. « Pour une typologie stylistique chrono-thématique des faïences françaises retrouvées dans les anciennes colonies d'Amérique (XVIIe-XVIIIe s.) ». Canadian journal of archaeology / Journal canadien d'archéologie. Vol. 40, no 2 (2016), p. 268-296.
GENÊT, Nicole. La faïence de Place-Royale. Collection Patrimoines, série Dossiers, 45. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1996. 315 p.
L'ANGLAIS, Paul-Gaston. Les modes de vie à Québec et à Louisbourg au milieu du XVIIIe siècle à partir de collections archéologiques. Collection Patrimoines, série Dossiers, 86. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1994. s.p.
LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 123714
Couvercle de boîte à poudre
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-61-1L-27
Autres numéros
Numéro précédent : 1QU2154(b)-IL-27
Fonctions / usages
Le couvercle de boîte à poudre est un élément de fermeture s'adaptant à l'ouverture d'un récipient qui serait lié à l'entretien des perruques.
Matériaux
Céramique - terre cuite fine (Faïence blanche)
Classification(s)
Objets personnels > Objet de toilette
Lieu(x) de production
Europe > France > Provence-Alpes-Côte d'Azur > Moustiers Sainte-Marie
Dimensions
Diamètre extérieur (Mesurée / subsistant) : 11 cm
Technique(s) de fabrication :
Moulé
Inscription(s)
Au revers : o (et) L. (entrelacées et suivies de) P.
Technique de décoration
Peint
Motif décoratif
Animal
Floral
Linéaire
Végétal
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : après 1699 - avant 1750
Typologie : vers 1745
Découverte : 1975
DESCRIPTION+
Description
Le couvercle de boîte à poudre en faïence blanche de grand feu est un élément de fermeture s'adaptant à l'ouverture d'un récipient. L'objet, fabriqué vers 1745, est complet et fragmenté. La glaçure est fine et laisse transparaitre la couleur de la terre cuite jaune sous-jacente. L'artéfact à décor polychrome de style rocaille mesure 11 cm de diamètre.
Type de fabrication
Artisanal
Représentation iconographique
Angelot
Chien
Femme assise couronnée de fleurs (Flore ?)
Intégrité
Objet complet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
5
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale