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Écritoire. Vue générale, côté A
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire. Vue latérale, côté B
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire. Vue latérale, côté C
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire. Vue latérale, côté D
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire. Dessus
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire. Dessous
Photo : Julie Toupin 2019, Creative Commons 4.0 (by-nc-nd) Pointe-à-Callière, Cité d'archéologie et d'histoire de Montréal
Écritoire
Photo : Marc-André Grenier 1998, © Ministère de la Culture et des Communications
PROVENANCE ARCHÉOLOGIQUE+
Provenance archéologique
CeEt-9 > Opération 1 > Sous-opération B > Lot 7 > Numéro de catalogue 34
ÉVALUATION D'INVENTAIRE+
L'écritoire a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car elle est associée à l'occupation du site de l'Habitation (1608-1688). Découverte dans un contexte s'étendant de 1624 à 1688, elle pourrait avoir été utilisée à l'époque de Champlain. Finalement, l'objet témoigne de la rédaction de communications écrites sur le site de l'Habitation.
SYNTHÈSES ET RÉFÉRENCES+
Synthèse historique
L'écritoire est vraisemblablement fabriquée en France au début du XVIIe siècle. Probablement fabriquée en alliage plombifère, l'écritoire est composée d'une plaque semi-circulaire sur laquelle sont soudés quatre contenants renfermant le matériel nécessaire pour l'écriture : un long boitier rectangulaire aux parois droites, un contenant cylindrique court, un porteplume cylindrique évasé aux bords hauts, ainsi qu'un contenant semi-cylindrique fermé d'un couvercle dont seule la moitié est conservée. Le boitier est situé sur la moitié postérieure de la plaque, puis les trois autres se trouvent sur la moitié antérieure. L'écritoire présente des éléments généralement déformés, bossés ou aplatis.
L'écritoire est un accessoire lié à la communication écrite. Elle permet de réunir et de ranger tous les instruments nécessaires à la rédaction et au scellement de la correspondance écrite, et de les transporter. Le boitier, habituellement fermé d'un couvercle pivotant sur deux charnières, contient certains des instruments, tels la cire à cacheter, un sceau et un petit couteau pour tailler les plumes. Le compartiment à couvercle emboitant servait vraisemblablement à contenir l'encre pour écrire (cornet). Il est également possible qu'il ait servi à contenir le sable ou la poudre servant à assécher l'encre sur la feuille. L'autre compartiment latéral devait accueillir un contenant amovible tel qu'un encrier ou une boite à sable.
Certains auteurs se sont questionnés sur la possibilité que cette écritoire ait appartenu à Samuel de Champlain lui-même. Toutefois, compte tenu du contexte archéologique dans lequel l'objet a été trouvé (1624-1688), il est peu probable que ce soit le cas. En effet, Champlain réside au fort Saint-Louis à partir de 1620. Il est plus vraisemblable que l'écritoire ait appartenu à un homme responsable de l'inventaire ou de la comptabilité des magasins installés sur le site après 1632.
L'écritoire est mise au jour entre 1975 et 1976 sur le site de l'Habitation. Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635) et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632. Un nouveau bâtiment utilisé à des fins commerciales, entre autres comme Magasins du roi à partir de 1664, est ensuite reconstruit sur le site, puis est détruit par un autre incendie en 1682.
L'écritoire est un accessoire lié à la communication écrite. Elle permet de réunir et de ranger tous les instruments nécessaires à la rédaction et au scellement de la correspondance écrite, et de les transporter. Le boitier, habituellement fermé d'un couvercle pivotant sur deux charnières, contient certains des instruments, tels la cire à cacheter, un sceau et un petit couteau pour tailler les plumes. Le compartiment à couvercle emboitant servait vraisemblablement à contenir l'encre pour écrire (cornet). Il est également possible qu'il ait servi à contenir le sable ou la poudre servant à assécher l'encre sur la feuille. L'autre compartiment latéral devait accueillir un contenant amovible tel qu'un encrier ou une boite à sable.
Certains auteurs se sont questionnés sur la possibilité que cette écritoire ait appartenu à Samuel de Champlain lui-même. Toutefois, compte tenu du contexte archéologique dans lequel l'objet a été trouvé (1624-1688), il est peu probable que ce soit le cas. En effet, Champlain réside au fort Saint-Louis à partir de 1620. Il est plus vraisemblable que l'écritoire ait appartenu à un homme responsable de l'inventaire ou de la comptabilité des magasins installés sur le site après 1632.
L'écritoire est mise au jour entre 1975 et 1976 sur le site de l'Habitation. Ce site constitue le premier établissement français permanent en Amérique du Nord et est situé dans le secteur de Place-Royale, à Québec. La première habitation est construite en 1608 et abrite Samuel de Champlain (entre 1567 et 1574-1635) et ses troupes jusqu'en 1624, année où elle est détruite pour faire place à la seconde habitation, un bâtiment de pierre qui est ensuite incendié par les frères Kirke en 1632. Un nouveau bâtiment utilisé à des fins commerciales, entre autres comme Magasins du roi à partir de 1664, est ensuite reconstruit sur le site, puis est détruit par un autre incendie en 1682.
RÉFÉRENCES
LAPOINTE, Camille. Trésors et secrets de Place-Royale : aperçu de la collection archéologique. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1998. 217 p.
MOUSSETTE, Marcel et Françoise NIELLON. L'Habitation de Champlain. Collection Patrimoines, série Dossiers, 58. Sainte-Foy, Québec, Publications du Québec, 1985. 531 p.
PICARD, François-Dominique. Le magasin du Roy ou seconde habitation de Champlain, rapport de fouilles archéologiques, Place-Royale, Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1976. 94 p.
VOIR LA FICHE DU RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC 123341
Écritoire
IDENTIFICATION+
Numéro(s)
Numéro archéologique : CeEt-9-1B7-34
Autres numéros
Numéro précédent : 151QU-IB7-34
Fonctions / usages
L'écritoire est un accessoire lié à la communication écrite. Elle permet de réunir et de ranger tous les instruments nécessaires à la rédaction et au scellement de la correspondance écrite, et de les transporter.
Matériaux
Métal - métaux et alliages plombifères
Classification(s)
Outils et équipement pour la communication > Communication écrite
Lieu(x) de production
Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Capitale-Nationale > Québec ou Europe > France
Dimensions
Hauteur (Mesurée / subsistant) : 6,3 cm
Largeur (Mesurée / subsistant) : 9,3 cm
Longueur (Mesurée / subsistant) : 14,8 cm
Poids (Mesurée / subsistant) : 898,5 g
Technique(s) de fabrication :
Aplani
Découpé
Façonné
Martelé
Soudé
Technique de décoration
Incisé
Motif décoratif
Linéaire
Préhistoire/Histoire
historique
Période
Le Régime français (1534 à 1760)
Dates
Contexte archéologique : 1624 - 1688
Découverte : 1975 - 1976
DESCRIPTION+
Description
L'écritoire, qui provient d'un contexte archéologique daté entre 1624 et 1688, est un accessoire lié à la communication écrite. Probablement fabriquée en alliage plombifère, l'écritoire est composée de cinq éléments. Elle comporte une plaque semi-circulaire sur laquelle sont soudés quatre contenants renfermant le matériel nécessaire pour l'écriture : un long boitier rectangulaire aux parois droites, un contenant cylindrique court, un porteplume cylindrique évasé aux bords hauts, ainsi qu'un contenant semi-cylindrique fermé d'un couvercle emboitant dont seule la moitié est conservée. L'écritoire mesure 14,8 cm de longueur, 9,3 cm de largeur et 6,3 cm de hauteur.
Type de fabrication
Artisanal
Intégrité
Objet complet (75% et plus de l'objet)
Nombre de biens
1
Nombre de fragments
1
LIEU DE CONSERVATION+
NOM DE L'ORGANISME
Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec
ADRESSE
1825, rue Semple
MUNICIPALITÉ
Québec
MRC
Québec
RÉGION ADMINISTRATIVE
Capitale-Nationale